Près de la crique

Les fouilles sont coulées, et on profite de la saison chaude pour finir de brûler tous les bois bien secs à présent.

 

C'est la grande plate-forme près du ruisseau ou sera bâtie la maison de Sylvaine.

 

Le tas est énorme, mais le feu prend vite.

 

En fin de journée, il ne reste plus grand-chose.

 

Henry profite de l'engin pour creuser la crique. Il dispose la vase au bord, ce qui fera un excellent terreau pour nos futures plantations.

La nuit est tombée, les dernières braises nous font la fête.

Même la lune est de la partie.

Détente

 Bien sûr, Henry est un travailleur acharné, vous le savez. Mais il consent parfois à quelques petites récréations. Ici, c'est un pique-nique à l'île aux Lépreux, sur le Maroni.

C'est en pirogue que nous y avons accosté.
 

  

Première chose en arrivant: accrocher les hamacs sous les carbets, qu'il soient prêts pour la sieste.

 

Nous étions une joyeuse bande, et nous avons passé une fort sympathique journée.

Et puis bien sûr, il y a les jours de match: pas question d'y renoncer. Ici, Sylvaine avait organisé une projection sur grand écran au lycée. Malheureusement ce jour-là la victoire (des Verts) n'a pas été au rendez-vous.

Un endroit que nous apprécions, et que tout le monde connaît ici, c'est le Point Couleur. L'après-midi, on peut profiter du coucher de soleil sur le Maroni, et déguster des jus de fruits ou des glaces.

 

 C'est un des endroits les plus agréables de Saint-Laurent du Maroni.

Un autre coucher de soleil, saisissant, lors d'une excursion au village d'Apatou, sur le Maroni toujours. A gauche, c'est une averse qui arrive, et en quelques minutes des trombes d'eau vont boucher le ciel.

 

En revenant d'Apatou, nous avons trouvé un panneau tout à fait étonnant!

Arrivée du container

 Un gros camion est arrivé en marche arrière

 pour amener notre container sur le chantier.

Notre container qui a traversé l'océan

pour nous amener tout le matériel et les outils nécessaires.
 

  
Enfin, le voilà bien posé sur ses socles.




 

Visite de chantier

Henry a eu la chance de croiser un mouton-paresseux sur le chantier.
 

Pour les cruciverbistes, c'est un "aï".
 

 Un air bien sympathique...

un peu moqueur toutefois!
 

 C'est une mère avec son petit accroché sous son ventre.

Et on a bien eu le temps de le photographier, il a mis la journée pour traverser le terrain! Sa vitesse de pointe monte quand même à 600 mètres à l'heure.

Première pierre

Aujourd'hui est un grand jour, puisque on commence à bâtir.

 

Cordeau, niveau, ce sera droit je vous le dis!

 

De plus, Henry s'est équipé d'un niveau à laser, alors là, c'est au millimètre près!

 

Il s'agit du mur qui va séparer les deux maisons, qui se trouvent donc sur des niveaux différents.

 

Pour la première fois depuis des semaines, nous avons eu une grosse averse. Bien sûr les enfants jouent dans les flaques.

 

Il faut évacuer l'eau qui stagne dans les tranchées.

 

Heureusement nous avons de l'aide.
 

Et le premier rang s'achève.

0melette en perspective?

En creusant une tranchée, Henry a fait une drôle de découverte.

 

Il a trouvé une cavité contenant des oeufs.

 

Probablement des oeufs d'iguane ou de varan.

 

Pour les protéger, il a dû aller les enterrer plus loin, à l'abri des perturbations du chantier.

Les fouilles

  
Nouvelle séance d'engin pour creuser les fouilles.
 

Le terrain étant en pente, l'une des maisons se trouve surélevée par rapport à l'autre.

 

Voilà, les fondations des deux premières maisons sont creusées.                       

 Ensuite on dispose des ferrailles dans toute la longueur.

 On assure ainsi de solides fondations.

Et Henry, il aime bien quand c'est solide.
 

Réunion de chantier.
 

Arrive le jour où on peut couler le béton pour la première maison. Cette fois, il est livré tout prêt.