Implantation

 On profite du terrassement pour aménager l'emplacement du container. Il devrait être livré de Cayenne incessamment, et il va falloir caser ses 12 mètres de manière à ne pas gêner le chantier.

On l'attend avec impatience.

Maintenant, on peut procéder à l'implantation des deux premières maisons.

 

Feu!

Après le passage de l'engin, il ne reste plus que deux énormes tas de bois. Il faut les brûler, et pour ça, attendre la fin des pluie, qu'il soit assez sec.

                    

Il faut surveiller, que le feu ne s'étende pas trop alentour.
 

 Avec l'engin, Henry enlève les souches

  et égalise le terrain.

 En quelques jours, l'environnement change du tout au tout.

A la fin, il ne reste plus rien de la forêt.
 

Le sol est bien plat, prêt pour le démarrage des travaux.

Passons aux choses sérieuses

Un beau soir est arrivé l'engin de destruction massive.

 Route de Fatima

 C'est l'entrée du chemin où nous habitons désormais, et aussi celle du terrain où nous allons construire. Nous sommes tout à côté.

 Notre maison c'est la jaune à gauche, et à droite c'est le chemin qui mène au chantier, à quelques mètres.

Dès le lendemain matin, le défrichage a commencé.
 

C'est efficace, et ça va très vite.
 

  
Difficile de penser que nous participons à la déforestation de l'Amazonie...

Mais non! En réalité il s'agit d'une simple forêt de repousse, sans aucune essence de valeur. On dérange quand même quelques bestioles, mais rassurez-vous, il en reste!

Et nous avons bien l'intention de replanter, dès que possible.

La vie de famille

 

Avant de partir, nous nous étions lancé le défi de vivre tous ensemble! Nous nous sommes installés à Mana, dans cette grande maison entourée de rizières et de savane.    

                                                                                        

 Nous y avons connu la saison des pluies...

ce qui ne gêne en rien nos zèbres!                                                              

Nous avons fait de longues siestes dans les hamacs.
 

Mais nous n'avons pas négligé notre condition physique.
 

 Toujours du vent ici, c'est propice au cerf-volant.

 Journée détente au bord de l'Acarouany.

 Côté régime, c'est banane, ou banane!

 Une de nos sorties favorites, c'est la plage d'Awala-Yalimapo. C'est là où viennent pondre des centaines de tortues, dont les énormes tortues luth,  une bonne partie de l'année.

 

 On y pique-nique volontiers.

  
Et le coucher de soleil, ma foi, vaut le détour.

Mana, c'est aussi le parc de jeux 
 

et la baignade dans la Mana.

Mais tout a une fin. Anne-Line n'a pas souhaité renouveler son contrat et elle a choisi de rentrer en France.

Son départ fut un grand moment.
 

En l'accompagnant à l'aéroport, nous l'avons fêté au joli restaurant de Sinnamary. Dernier repas tous les quatre avant longtemps, sûrement.

 

 Chacun reprend sa route, c'est l'ordre des choses. Mais nous sommes heureux!

Le permis, oui mais pourquoi?

Et bien pour ça!
Un lotissement de six maisons à louer, et la maison de Sylvaine.

   

Le projet est situé route de Fatima, à Saint-Laurent du Maroni. Proche du centre, mais dans un endroit encore totalement préservé.

 Les travaux vont démarrer par deux maisons mitoyennes de 55 m2.

Toutes les pièces donnent sur un patio intérieur. Pas de couloir, pas de dégagement, pas de place perdue. L'accent est mis sur l'intérieur, l'extérieur sera parfaitement sécurisé, par obligation. La conception est originale et devrait se montrer bien adaptée à l'environnement ici.

Dans un deuxième temps, nous pensons bâtir la maison de Sylvaine. Là le créateur s'est complètement débridé!

 

Comme dit Sylvaine: "un truc de ouf!" 

Tous les plans ont été imaginés et réalisés par Henry. Le plus difficile, d'après lui, a été de dessiner le palmier en 3D! 

(Cliquez sur les dessins pour les agrandir)



 

Le permis!

Après neuf mois d'attente, de justifications, de mises au point, de clarifications et surtout d'entêtement, le permis de construire nous a été accordé.

 

Ce fut un jour de fête, Henry commençait à trouver le temps long et avait hâte de se lancer dans la construction.

 

Alors, après passage chez le notaire pour l'achat définitif du terrain, les travaux peuvent enfin commencer.  

Bien entendu, cette nouvelle est dignement fêtée.                                             

                             

Arrivée du container

Je suis arrivée en Guyane fin décembre 2014, pendant qu'Henry finissait les derniers préparatifs du départ. Il est lui-même arrivé en février, et notre container un mois plus tard. Après quelques semaines de navigation, il a été stocké dans un dépôt à Cayenne, en attendant de lui avoir préparé sa place.

 Le voilà, tout bien cadenassé.

Anne-Line emploie toute sa force...

Et nous retrouvons nos voitures, qui semblent avoir parfaitement supporté le voyage.

Elles sont remplies à ras bord de divers objets qui nous seront bien utiles, nous comptons quand même nous installer avec un minimum de confort.

 Tout le matériel d'Henry sera récupéré plus tard, lorsque le chantier démarrera.